Publié le 12/02/2025 à 20h48 | Mis à jour le 14/02/2025 à 06h40

La Ligue de Football Professionnel (LFP) fait un pas déterminant dans sa stratégie de transition écologique avec la mise à jour de la “Licence Club” pour la saison 2025/2026. Cette réforme introduit de nouveaux outils et critères pour renforcer les engagements des clubs en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Depuis 2023, 10 % des critères d’évaluation sont dédiés à la RSE, encourageant des pratiques plus durables parmi les clubs. Parallèlement, la LFP met en œuvre des dispositifs tels que la collecte des données environnementales, l’harmonisation des bilans carbone, et deux outils technologiques, Zei et Sami, pour suivre et améliorer l’impact écologique des clubs.

Dans le contexte actuel de préoccupations environnementales croissantes, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a pris des mesures audacieuses pour promouvoir une transition écologique au sein du football français. En redéfinissant les standards de sa “Licence Club”, la LFP vise à intégrer des critères de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) dans la gestion des clubs. À travers des initiatives pragmatiques telles que l’amélioration de la billetterie, la gestion des déplacements et les pratiques alimentaires, elle encourage un modèle de développement durable en accord avec les enjeux climatiques contemporains.

Les nouvelles orientations de la Licence Club

Prévue pour démarrer lors de la saison 2025/2026, la refonte de la « Licence Club » s’inscrit comme un outil essentiel dans la stratégie de transition écologique de la LFP. En intégrant des exigences environnementales spécifiques, la LFP rappelle aux clubs qu’elle attend un engagement sincère et palpable envers la durabilité. En 2023, les critères RSE représentaient déjà 10 % des exigences requises pour l’obtention de la Licence, ouvrant la voie à une implication plus forte dans des pratiques respectueuses de l’environnement.

Une gestion écoresponsable au cœur des préoccupations

Parmi les axes d’amélioration proposés, la gestion écoresponsable des pelouses est primordiale. Les clubs sont encouragés à adopter des stratégies d’entretien minimisant l’utilisation de produits chimiques et favorisant la biodiversité. En plus de cela, l’offre de restauration durable dans les stades est également une priorité, avec des options végétariennes qui se multiplient. Actuellement, vingt-deux clubs offrent déjà des choix alimentaires respectueux de l’environnement, promouvant ainsi une alimentation saine et durable pour les spectateurs.

Réduire l’empreinte carbone : un challenge collectif

Pour mesurer leur progression dans ce défi écologique, les clubs doivent réaliser un bilan carbone annuel. Vingt-cinq clubs ont déjà franchi cette étape cruciale, fournissant une base de données solide pour analyser et mieux comprendre leur impact environnemental. Ce processus permet d’identifier les points d’amélioration, rendant la complexe réalité du football professionnel plus transparente.

Encourager le covoiturage et l’utilisation des transports en commun

Une autre innovation clé concerne le soutien aux déplacements écoresponsables. Trente-trois clubs ont mis en place un système de covoiturage pour faciliter l’accès aux matches et réduire le trafic lié aux événements sportifs. Simultanément, les billets de match incluent désormais des options de transport en commun, rendant la mobilité des supporters plus écoresponsable. Un quart des déplacements des équipes s’effectue désormais en bus ou en train, une initiative qui réduit sensiblement l’empreinte carbone des déplacements.

Outils technologiques et suivi des progrès

Pour accompagner ces avancées, la LFP a investi dans deux outils modernes. La plateforme Zei centralise et analyse les données des clubs, facilitate le suivi des progrès en matière de RSE. Cette approche technologique permet d’avoir une vision d’ensemble et de valoriser les efforts des clubs dans leurs démarches durables. En parallèle, le protocole Sami vise à uniformiser les bilans carbone selon des normes définies par l’UEFA, permettant ainsi de renforcer la crédibilité des démarches entreprises.

Une dynamique collective au service de l’environnement

La mise en place de ces outils n’est pas qu’une simple réponse à des exigences réglementaires, mais elle s’inscrit dans une véritable dynamique collective pour la préservation de notre planète. En harmonisant les efforts des clubs, la LFP souhaite créer un élan général qui motivera davantage d’initiatives dans le monde du football professionnel. Ainsi, chaque club peut contribuer à son échelle à la lutte contre le changement climatique.

Participation aux enjeux mondiaux

La LFP ne se limite pas à ses initiatives internes. Elle a également adhéré au programme de l’ONU, “Football for the Goals”, intégrant ainsi le football dans une démarche globale de développement durable. Ce programme met l’accent sur les objectifs de développement durable (ODD) et positionne le football comme un vecteur de sensibilisation et d’action pour la protection de l’environnement.

Évaluation et transparence : des exigences fondatrices

Pour renforcer ses actions, la LFP a mis en place un système d’évaluation continu. Les clubs doivent soumettre des rapports réguliers décrivant leurs efforts et les résultats obtenus dans le cadre de leurs engagements RSE. Cette exigence de transparence a pour but d’encourager les clubs à s’améliorer continuellement et à rester responsables de leurs actions.

Le rôle des supporters dans la transition écologique

Les supporters jouent également un rôle crucial dans cette transition. Par leur adhésion aux valeurs véhiculées par les clubs et leur participation active aux initiatives de covoiturage, ils peuvent renforcer les démarches écoresponsables. La sensibilisation des fans aux enjeux environnementaux est essentielle pour ancrer ces changements dans la culture du football.

Conclusion : vers un football durable

Toutes ces actions, qu’elles soient des initiatives individuelles ou collectives, témoignent de la volonté affirmée de la LFP et des clubs de se mobiliser pour un football plus durable. Les répercussions de ces efforts ne se limitent pas seulement au monde du football, mais elles s’inscrivent dans un mouvement global vers une meilleure prise en compte des enjeux écologiques actuels.

La Ligue de Football Professionnel (LFP) a récemment renforcé son engagement envers la transition écologique. Avec l’objectif d’intégrer davantage de critères de responsabilité sociétale et environnementale (RSE), la LFP fait preuve d’un véritable leadership dans le monde du sport.

Une première réaction d’un club participant à cette initiative souligne l’importance de ces mesures : “Nous sommes fiers de participer à cette démarche qui nous incite à adopter des pratiques plus durables, tant sur le plan de la gestion des infrastructures que sur celui de l’accueil des supporters.”

Un autre point de vue d’un responsable de club témoigne de l’impact positif de ces évolutions : « La gestion écoresponsable de nos pelouses et la mise en place d’une offre de restauration durable sont des étapes cruciales. Nous avons constaté une bonne adhésion des supporters qui apprécient nos efforts pour l’environnement.”

Un membre d’une ONG partenaire a également exprimé son enthousiasme : “L’établissement de nouvelles normes pour les clubs est essentiel. Cela motive non seulement les acteurs du football à s’engager, mais sensibilise également le public à l’importance de prendre soin de notre planète.”

Par ailleurs, un supporter passionné a partagé ses réflexions : “En tant que fan de football, je suis extrêmement heureux de voir ma ligue direction l’avenir en priorisant des initiatives vertes. Cela démontre que le sport professionnel peut jouer un rôle clé dans la lutte contre les enjeux écologiques.”

Pour conclure, un expert en développement durable s’est exprimé sur l’initiative de la LFP : “Cette transformation est non seulement nécessaire mais également inspirante. En intégrant des outils comme la plateforme Zei et le protocole Sami, la LFP montre qu’elle prend au sérieux la nécessité de réduire son empreinte écologique. Cela pourrait bien redéfinir le paysage du football en France.”